Intégration du climat dans les initiatives institutionnelles et opérationnelles de l’AECF au Kenya (006)

Intégration du climat dans les initiatives institutionnelles et opérationnelles de l'AECF

Contexte :

Cette assistance technique s’appuiera sur le travail déjà entrepris par AECF, une ONG africaine, pour développer un cadre de gestion des risques climatiques plus complet et plus pertinent au niveau mondial, renforcer les capacités d’AECF, des AND et des bénéficiaires des investissements en matière d’analyse et de gestion des risques climatiques, aider les bénéficiaires des investissements à intégrer le changement climatique dans leurs investissements et accroître le portefeuille de financement climatique. L’objectif d’AECF est de soutenir principalement les institutions des PME dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’adaptation au climat, des énergies renouvelables et de l’accès à l’énergie propre en Afrique subsaharienne.

L’AECF reconnaît que les PME de ses secteurs d’activité sont confrontées à des perturbations de plus en plus importantes dues à des phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les vagues de chaleur. Les autres risques comprennent les éléments transitoires tels que les changements technologiques et les tendances de consommation, ainsi que les risques de responsabilité découlant de l’incapacité à atténuer les attentes juridiques et réglementaires, à s’y adapter, à les divulguer ou à s’y conformer. En raison de leur taille, les PME d’Afrique subsaharienne ont des capacités limitées pour faire face à ces changements. Avec ce perturbateur émergent et les marchés dysfonctionnels, les PME sont maintenant confrontées à une dualité de défis basés sur les impacts du climat sur leurs investissements et leur capacité à répondre, ce qui peut par la suite inhiber leurs opérations et leur rentabilité.

Objectif : Le projet vise à renforcer la capacité de l’AECF, des NDA et des bénéficiaires à intégrer le changement climatique aux niveaux institutionnel et opérationnel, y compris dans les stratégies, les programmes et les activités.

L’assistance technique de l’ACA contribuera à:

  1. Un cadre révisé de gestion des risques climatiques conforme aux meilleures pratiques mondiales, par exemple la prise en compte de l’égalité des sexes et l’inclusion sociale.
  2. Des outils climatiques absorbables pour intégrer le changement climatique, mener une diligence raisonnable, mieux comprendre l’impact du changement climatique, y compris le soutien aux PME pour mesurer les éventuels impacts positifs des investissements sur le climat.
  3. Le renforcement de la capacité du personnel de l’AECF et des agences de développement national à identifier les risques climatiques, à mettre en œuvre des solutions climatiques tenant compte de l’égalité des sexes et à aider les bénéficiaires à intégrer le changement climatique dans leurs investissements.
  4. Une meilleure compréhension par les bénéficiaires des investissements du changement climatique et de la manière dont il peut également affecter leurs activités. Échantillon de plans d’intelligence climatique tenant compte de l’égalité entre les hommes et les femmes.

Grâce à la consultation des parties prenantes et à l’évaluation des besoins, le Cabinet de conseil canadien Baastel développera des outils de prise de décision et de diligence raisonnable ainsi qu’un cadre général de gestion des risques climatiques pour l’Africa Enterprise Challenge Fund (AECF) afin de soutenir les institutions des PME dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’adaptation au climat, des énergies renouvelables et de l’accès à l’énergie propre en Afrique subsaharienne. Plus précisément, l’assistance technique renforcera la capacité de gouvernance du changement climatique aux niveaux institutionnel et opérationnel en améliorant la capacité de trois groupes de parties prenantes 1) AECF, 2) NDA du Zimbabwe, de la Zambie, du Kenya et du Malawi, et 3) les bénéficiaires des investissements dans la programmation du changement climatique, l’analyse des risques climatiques, la priorisation et la mise en œuvre des activités d’adaptation et d’atténuation.