Nos attentes ont-elles été satisfaites ? Réflexion sur les résultats de la cop27

Clause de non-responsabilité : Le Programme des femmes pour l’environnement est une organisation soutenue par le projet Action Climatique en Afrique dans le cadre de la composante « échanges Sud-Sud » du projet. Les points de vue exprimés dans ce blog ne sont pas des points de vue officiels du projet.

Du 6 au 18 novembre 2022, l’équipe du Programme des femmes pour l’environnement (PFE) s’est rendue à Charm El- Cheikh, en Égypte, pour la 27eth session de la Conférence des parties (COP27) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

L’équipe est composée de membres représentant différents pays africains : Nigeria, Togo, Niger et Tunisie, nous avions des attentes différentes de la COP27 pour nos pays respectifs, mais plus important encore, nous avions tous des attentes collectives attentes collectives de la COP27 pour L’Afrique.

La création d’un mécanisme de financement pour les pertes et les dommages liés aux impacts du changement climatique sur les régions vulnérables figurait en tête de nos attentes. La Groupe de travail sur les femmes et l’égalité des sexes et le groupe de travail Féministe Africaine ont été nos alliés pour défendre ces attentes lors d’événements en marge de la COP27de manifestations, de conférences de presse et de réunions informelles avec les négociateurs.

At the end of the two-week-long conference, decisions were reached, but we would only have some of what we expected.  But we were glad that COP27 established a funding facility for loss and damage after decades of advocacy. As one of the COP27 participants remarked,

« il convient de noter que nous disposons d’un fonds, mais que nous avons besoin d’argent pour le rendre utile. Nous avons un seau vide. Nous devons maintenant le remplir pour que les personnes les plus touchées par la crise climatique puissent bénéficier d’un soutien ».

Nous nous attendons à ce que les pays développés prennent des engagements en faveur de ce fonds, alors même que le Comité transitoire sur l’opérationnalisation du fonds élabore les modalités qui seront adoptées lors de la COP28.

Nos attentes concernant le point de négociation sur l’égalité des sexes et le changement climatique n’ont pas été satisfaites, les parties n’étant pas parvenues à une décision. Nous attendions de cette négociation qu’un financement soit mis à la disposition des points focaux nationaux pour l’égalité entre les hommes et les femmes afin de mettre en œuvre des plans d’action en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, de renforcer les capacités et d’impliquer davantage de femmes dans les processus mondiaux, régionaux et nationaux liés au changement climatique.

Comme de nombreux analystes, nous nous demandons si les décisions prises lors de la COP27 sont en mesure d’atteindre l’objectif à long terme de l’Accord de Paris, à savoir la réduction de la température moyenne de la planète. La COP27 s’est davantage attachée à traiter les symptômes (impacts) que les causes (engagement à réduire les émissions des combustibles fossiles). Cela signifie que même en établissant le fonds pour les pertes et dommages et lorsqu’il deviendra opérationnel, les régions et les populations vulnérables telles que les femmes et les personnes handicapées continueront à subir de graves impacts du changement climatique, car les engagements en matière de réduction des émissions restent faibles.

Notre participation à la #COP27 a été soutenue par Christian AidWECF International, et le projet Action Climatique en Afrique financé par Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par Alinea International, Econoler et WSP.