Développer les capacités au moyen d’un atelier d’échanges entre pairs et de partage de connaissances sur la mise en œuvre de l’article 13 sur la transparence (IRCT)
Contexte :
Alors que les pays font la transition vers le Cadre de transparence renforcé, il est important de développer leurs capacités et de les doter de cadres/systèmes efficaces de suivi et d’évaluation qui leur permettent de produire régulièrement leurs rapports de transparence biennaux en conformité avec le Cadre de transparence renforcé. Dans le contexte du projet de l’Initiative de développement des capacités pour la transparence (IRCT) en Afrique du Sud, le Département de la foresterie, de la pêche et de l’environnement de ce pays aimerait obtenir et échanger des connaissances auprès d’autres pays qui ont ou qui sont en train de développer et d’implanter des systèmes de suivi et d’évaluation.
L’Initiative de renforcement des capacités pour la transparence (IRCT) a été créée à la demande des parties afin d’aider à renforcer les capacités institutionnelles et techniques des pays en voie de développement pour répondre aux exigences en matière de transparence établies dans l’article 13 de l’Accord de Paris.
L’IRCT a trois buts :
- Renforcer les institutions nationales pour ce qui est de leurs activités liées à la transparence tout en s’alignant avec les priorités nationales.
- Fournir des outils, de la formation et de l’aide utiles au respect des dispositions prévues à l’article 13 de l’Accord.
- Contribuer à l’amélioration de la transparence au fil du temps.
Buts :
Les rencontres d’échange entre pairs visent ces objectifs :
- Partager des connaissances et des expériences sur l’adaptation aux changements climatiques, la planification et la mise en œuvre de mesures d’atténuation des risques et le suivi, les rapports et les vérifications sur les changements climatiques.
- Démontrer les avantages des systèmes fonctionnels de suivi et d’évaluation des changements climatiques pour éclairer l’élaboration des politiques nationales.
- Encourager l’intégration de l’égalité des genres dans l’élaboration, la mise en œuvre et les rapports sur les changements climatiques.
Pays participants : Afrique du Sud, Malawi, Kenya, Gambie, Namibie, Zambie
Lieux des échanges : Pretoria (Afrique du Sud), États-Unis et Canada
Résumé des échanges :
Le Département des forêts, de la pêche et de l’environnement de l’Afrique du Sud et Action climatique en Afrique ont organisé conjointement un atelier d’échange de connaissances entre pairs sur les pratiques exemplaires des systèmes d’inventaire des gaz à effet de serre (GES) et des systèmes de mesure, de notification et de vérification (MNV), ainsi que des échanges sur les connaissances, les défis et les contraintes techniques dans le cadre de la mise en œuvre du projet de l’IRCT. Par la suite, la collaboration s’est étendue en incluant le Programme de soutien global à l’IRCT du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), ainsi que le Partenariat pour la transparence dans l’Accord de Paris (PATPA). Six pays étaient invités à cette activité d’échange: le Ghana, la Namibie, la Zambie, le Kenya et la Gambie y ont partagé leurs expériences avec l’Afrique du Sud sur ces questions.
En outre, dans le cadre des échanges entre pairs, l’Afrique du Sud avait l’intention de visiter aussi deux pays développés (États-Unis et Canada) pour apprendre comment ils ont développé, entretenu et utilisé leurs systèmes de suivi et d’évaluation pour préparer leurs notifications et éclairer l’élaboration de leurs politiques nationales.
Résultats
Les échanges entre pairs ont atteint leurs objectifs, à savoir diffuser des pratiques exemplaires entre les pays et fournir des connaissances techniques sur leurs systèmes d’inventaire de GES, notamment en ce qui concerne l’opérationnalisation des systèmes au sein des institutions au palier national.
Les pays ont pu discuter de pratiques exemplaires, de connaissances techniques sur la fonctionnalité et de façons d’opérationnaliser les inventaires de GES au sein des institutions associées aux projets de l’IRCT dans les pays anglophones d’Afrique. La plupart des pays ont appris qu’ils doivent rehausser leurs capacités en matière d’inventaires de GES, développer des scénarios d’atténuation et des plans d’amélioration des émissions de GES et mener des exercices de cadrage pour la compilation des inventaires de GES.
Les pays ont discuté des défis et des contraintes qui pèsent sur la poursuite des projets de l’IRCT et ont pu cerner des stratégies pour accélérer les activités qui accusent un retard dans les projets nationaux de l’IRCT
Cette session d’échange sud-sud a fait appel à des approches éducatives qui ont enrichi les partages d’informations, de connaissances et d’expériences entre pays de manière à faciliter le processus d’apprentissage. Le Programme de soutien global de l’IRCT a utilisé diverses interventions et approches pour animer les séances d’apprentissage. Ce projet a été réalisé par l’entremise d’Action climatique en Afrique financé par Affaires mondiales Canada, et mis en œuvre par Alinea International, Econoler et WSP.
